Tunisie : Le B.A.-BA

Mar7bé fitounes, bienvenue en Tunisie !

Traditionnel B.A.-BA pour contextualiser les interviews des femmes tunisiennes.

Tunisie

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Il n’est pas simple de dresser un panorama succinct de l’histoire de la Tunisie. En effet, le plus petit pays du Maghreb peut se targuer d'une histoire trois fois millénaire : de la période préhistorique du Capsien aux dominations successives des Romains, des Vandales puis des Byzantins en passant par la civilisation antique des Carthaginois, la Tunisie s'est construite au fil des différents règnes et de la résistance des populations berbères. Au cœur du bassin méditerranéen, l’emplacement stratégique de la Tunisie a attisé les rivalités de plusieurs nations : l’Espagne de Charles Quint, l’Empire ottoman, l’Italie puis la France. La Tunisie gagne son indépendance en 1956 sous l’impulsion de Habib Bourguiba. Le "Père de la Nation" œuvre à construire un Etat moderne, s'éloignant de la loi islamique par l'adoption d'un nouveau code civil révolutionnaire pour le droit des femmes. L'année 1987 marque la fin de l'ère Bourguiba avec la prise du pouvoir de Ben Ali, resté à la tête du pays jusqu’à la révolution de 2011. Aujourd'hui, onze ans se sont écoulés depuis que la détresse d’un vendeur de rue a embrasé la Tunisie et les « printemps arabes ». La Tunisie a vu se succéder plus d’une dizaine de gouvernements, dont certains n'ont tenu que quelques mois, limitant toute réforme de fond pour relancer une économie en difficulté. Dans un contexte de blocage politique, Kaïs Saïed s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021, (re)questionnant la démocratie tunisienne.

Dans ce contexte mouvant, qu’en est-il du mythe de « la femme tunisienne » et de l’avant-gardisme de la Tunisie vis-à-vis des autres pays arabes ? D’après le Global Gender Gap report 2021, le classement de la Tunisie a chuté de la 90ème place en 2006 à la 126ème sur 156 pays en 2021, recul principalement expliqué par les indicateurs liés à la participation économique, les opportunités de travail, l’éducation et la participation politique.

Politique

L’année 1956 marque un tournant pour la Tunisie qui obtient finalement son indépendance mais aussi pour les femmes tunisiennes, avec la promulgation du code du statut personnel (CSP). Adopté par Habib Bourguiba, ce code octroie à la femme ses droits en tant que citoyenne tunisienne avec notamment le droit de vote. Dans la Constitution de 2014, la Tunisie s’est engagée à assurer l’égalité homme-femme dans tous les domaines. Elle a également ratifié la Convention sur l’Elimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

Depuis 2011, la parité a été imposée par la loi sur les listes électorales. Ceci étant, les femmes restent minoritaires dans la représentation politique : dans le dernier Parlement (l'Assemblée des Représentants du Peuple), actuellement gelé par Kaïs Saïed depuis le 25 juillet 2021, les femmes n’occupaient que 26,3% des sièges parlementaires (en baisse par rapport au 31,4 % en 2014). Parmi bien d'autres obstacles, la violence verbale faites aux femmes en assemblée (et surtout en marge de l'assemblée) est devenu un véritable facteur de dissuasion pour les femmes souhaitant entrer en politique.

Malgré cette sous-représentation, les femmes tunisiennes ont toujours joué un rôle incontournable dans la politique : en 2012, elles sont descendues par milliers dans les rues pour repousser la tentative du parti islamiste Ennahda d’inscrire dans la nouvelle constitution du pays la notion de « complémentarité » des femmes par rapport aux hommes, plutôt que celle d’égalité. En tant qu’électrices à la présidentielle de 2014, un million d’entre elles ont voté pour le nouveau parti laïque et centriste Nidaa Tounes, lui assurant la victoire. En 2017, elles se sont faites entendre pour une législation historique sur les violences faites aux femmes, incluant des mesures applicables dans la sphère politique. En 2018, elles ont obtenu 47 % des sièges aux élections locales, un score historique. Malheureusement, on observe un certain déclin de l’engagement politique des femmes lors des élections législatives de 2019 pendant lesquelles seulement 36 % des femmes enregistrées sur les listes électorales ont participé (10% de moins que la participation masculine). De fait, seulement 22 % des sièges sont allés aux femmes, soit 10 % de moins qu’en 2014. Ce désintérêt politique peut notamment s'expliquer par la sous-représentation des femmes dans les médias : 11 % de temps de parole dédié aux femmes versus 24 % en moyenne dans le monde (OCDE).

Nommée en septembre 2021 par Kaïs Saïed, Najla Bouden est la première femme cheffe de gouvernement du monde arabe et la deuxième du monde musulman après Benazir Butto au Pakistan. Coup médiatique pour le président Kaïs Saïed d'ordinaire plutôt conservateur ou véritable signe d’avancée pour les femmes ? Cadeau empoisonné ? La marge de manœuvre de Najla Bouden est interrogée dans la mesure où le président Kaïs Saïed s’est arrogé les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet. Et pourtant, comme le souligne Bochra Bej Haj Hmida, ancienne présidente de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité : "Si elle échoue, on nous le rappellera longtemps, oubliant tous autres les chefs des gouvernements successifs qui n’ont pas brillé et ont échoué. Elle est face à un double défi : celui de la première responsable du gouvernement et celui de la première femme qui a accédé à ce poste." L’historienne Sophie Bessis a d'ailleurs démontré qu'aux ères Bourguiba et Ben Ali, le « féminisme d’état », vecteur d’émancipation des femmes sous certains aspects, peut aussi parfois servir d'instrumentalisation des femmes pour d’autres fins que la cause féministe, et notamment au service de la valorisation de l’image de la Tunisie à l’international.

 

Economie

Alors que les femmes représentent 67 % des diplômé·e·s du supérieur, à peine le quart des employé·e·s du pays sont des femmes : elles représentent 24 % de la population active, ce qui est nettement inférieure à la moyenne régionale de 31 % et à celle des pays de revenus comparables de 50 %. 24,1% des femmes sont au chômage contre 15,9 % des hommes et ces disparités sont exacerbées dans les régions de l’intérieur du pays (Tataouine, Gabès, Gafsa, Kébili, Jendouba, Kasserine) où le taux de chômage féminin atteint une moyenne de 35 %. Cette différence est moins marquée chez les jeunes (15-24 ans), tous très touchés par le chômage : 41,7 % des jeunes femmes vs. 42,8 % des jeunes hommes.

Malgré la ratification de la Convention de l’Organisation International du Travail sur l’égalité de rémunération, il persiste un écart de salaire d’environ 36 % entre les hommes et les femmes. Cela est plus particulièrement marqué dans le secteur privé et s’explique notamment par le fait que seulement 10,40 % des entreprises ont des femmes dans leur top management (Global Gender Gap report 2021).

Aujourd’hui encore, les normes sociales restreignent la liberté de choix professionnel des femmes : 19 % de la population tunisienne estime inacceptable qu’une femme travaille hors du foyer (OCDE). Selon une étude d’OXFAM datant de 2018, les Tunisiennes consacrent en moyenne 8 fois plus de temps aux tâches domestiques et soins non rémunérées que les hommes. Les femmes y consacrent 5h15 par jour, contre à peine plus d’une trentaine de minutes pour les hommes. Cela s’illustre notamment dans la part des femmes à temps partiel (18,57 % des femmes employées versus 9,57 % des hommes) et la quasi-absence de congé paternité, fixé à un jour seulement. 

Au-delà du marché de l’emploi, l’autonomie financière des femmes est entravée par le manque d’égalité en termes de droits économiques. A titre d’exemple, seulement 23,3 % des nouveaux crédits au logement sont accordés aux femmes. Par ailleurs, la loi nationale tunisienne ne garantit pas l’égalité d’héritage entre les femmes et les hommes et se base sur la loi coranique : les héritières n’ont droit qu’à la moitié de la part à laquelle les hommes ont droit. De fait, pas plus de 5% des femmes disposent d'une propriété foncière. Cette inégalité fondamentale joue notamment un rôle important dans les décisions d’octroi de crédits, en plus des garanties dont les femmes ne disposent généralement pas. De fait, l’accès au capital est le principal obstacle pour les femmes souhaitant créer une entreprise : en moyenne, 4 % des femmes ont des activités entrepreneuriales en phase de démarrage contre 15 % des hommes. Seulement 2,9 % des entreprises tunisiennes ont un capital à majorité féminine (Global Gender Gap report 2020).

 

Education

Les jeunes femmes tunisiennes réussissent mieux et poursuivent plus longuement leurs études que les jeunes hommes. En 2019, selon le ministère de l'Éducation, 60 % des candidat·es à l’examen du baccalauréat étaient des filles, et leur taux de réussite était de 8 points supérieur à celui des garçons. Selon les données du ministère de l’Enseignement Supérieur, en 2018-2019, 63 % des étudiant·es et 66% des diplômé·es étaient des femmes.

Malgré une présence de plus en plus importante des femmes dans les secteurs d’avenir et les startups à la pointe de l’innovation, les écarts de salaire persistent notamment en raison des secteurs vers lesquels les femmes s’orientent dès le secondaire : les femmes sont majoritaires en lettres et en sciences expérimentales, mais minoritaires en sciences techniques ou informatiques, souvent plus valorisées. Cet écart est particulièrement marqué en ingénierie où presque le quart des hommes qui poursuit ses études dans le supérieur choisit cette filière, en comparaison à seulement une étudiante sur dix qui opte pour cette filière.

Dans un contexte où l’enseignement privé gagne du terrain en l’absence d’une réforme du secteur public, les écarts entre femmes et hommes pourraient éventuellement se creuser. En effet, comme le souligne Dorra Mahfoudh, professeure de sociologie et spécialiste des questions de genre, les parents sont généralement plus enclins à investir pour les études de leur fils que de leur fille : “Quand un garçon ne réussit pas, on accepte plus volontiers de lui payer une école privée, que pour une fille”. Les données du ministère de l'Enseignement supérieur de 2018-2019 confirment bien cette tendance : 55 % d'étudiants de l'enseignement privé sont des jeunes hommes.

 

Culture

Entre authenticité et modernité, les femmes tunisiennes participent indéniablement au patrimoine culturel tunisien depuis la nuit des temps : d’après l’Office National de l’Artisanat, environ 80 % des artisan·e·s tunisien·e·s sont des femmes, dont 60 % vivent et produisent dans les zones rurales. Et l'artisanat tunisien est très varié : la maille manuelle (Chabka), le tissage, la peinture sur bois, la confection de couffins, de bijoux et d’objets décoratifs à base de nattes, ou encore la bien connue fouta. L’exemple le plus poignant est sans doute l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de la poterie des femmes de Sejnane, savoir-faire berbère transmis de mère en fille.

Malgré l’existence d’un ministère de la Culture dès les années 1960, les échappatoires culturelles restaient contrôlées, réprimées et de fait, très marginalisées. Avec l’émergence de nouveaux espaces d’expression, la révolution de 2011 a fait naître une soif immense de créer. Exprimant les frustrations de la jeunesse tunisienne, le rap a d’ailleurs joué un rôle incontournable dans cette dynamique, à l’instar du titre « Rayes el Bled » proclamé hymne des révolutions arabes et icône de la lutte en faveur de la démocratie et de la liberté d’expression suite à l’arrestation son auteur, El Général. De nombreux collectifs artistiques se sont créés au lendemain de la révolution, comme Debo ou Zembra, rayonnant au-delà de la capitale de Tunis.

Les femmes joue un rôle incontournable dans l’effervescence culturelle contemporaine avec des figures telles que Zeyneb Farhat, co-fondatrice d’El Teatro, le premier théâtre privé tunisien, telles qu’Aïcha Gorgi à la tête de l’une des galeries d’art contemporain les plus reconnues en Tunisie ou encore Selma Ouissi, chorégraphe et danseuse considérée comme une figure majeure de la danse contemporaine du monde arabe.

Mais leur représentation reste tout de même limitée : dans l’art urbain, on dénombre environ 100 à 150 artistes masculins contre une trentaine d’artistes femmes, toutes disciplines confondues. Ceci étant, l’émergence – encore timide – de femmes artistes urbaines témoigne d’une volonté de casser les codes et conventions sociales. En s’immisçant dans les cafés, clubs et rues, ces artistes se réapproprient l’espace public comme l’exprime Bochra Triki, ancienne responsable du festival d’art féministe Chouftouhonna, à propos de la réalisation d’une fresque dans le centre-ville de Tunis : « Il y avait une dizaine de filles qui peignaient sur un grand échafaudage avec Princess Nokia à fond et les mecs n’en revenaient pas. Politiquement, c’était important d’inverser les rôles, que ce soit les femmes qui agissent et les mecs qui regardent. ». Comme Chouftouhonna, plusieurs collectifs artistiques féminins ont vu le jour comme le projet Shift visant à sensibiliser la cause des femmes à travers une bande dessinée ou le collectif d’écriture Chaml. On peut également citer l’ouverture en 2018 de la première école de DJ réservée aux femmes pour les femmes désireuses de se faire une place sur la scène électronique, encore majoritairement masculine et misogyne. La formation se clôt sur un set au Yüka, l’une des discothèques les plus connues de Tunis, et chose rarissime, dont la patronne est une femme.

Sexualité

Parmi les pays à majorité musulmane, la Tunisie est citée à juste titre comme un pays précurseur et libéral sur les questions de la femme et de la famille depuis la mise en place du Code du statut personnel (CSP), promulgué en 1956 sous Habib Bourguiba. Le CSP donne à la femme une place inédite dans la société tunisienne et le monde arabe avec une série de lois progressistes à l’instar de l’abolition de la polygamie, l’obligation de consentement mutuel des deux époux pour le mariage, la création d’une procédure judiciaire pour le divorce. D’autres lois viennent confirmer cet avant-gardisme tunisien : les relations sexuelles hors mariage ne sont ni interdites ni réprimées et depuis 2017, tout homme ou femme a le droit d'épouser un non-musulman. On peut aussi citer la légalisation de l’avortement en 1973 (deux ans avant la France) et plus récemment, votée en 2017, la loi inédite contre les violences faites aux femmes incluant la pénalisation du viol conjugal.

Pour autant, plus d’un demi-siècle après sa promulgation, le CSP présente ses limites : certaines sont très claires comme l’interdiction de l’adultère, passible de 5 ans de prison, et qui dans les faits, est exclusivement appliquée aux femmes. Autre exemple : la dot permet au mari de contraindre sa femme à la consommation du mariage, sachant que le CSP précise que les époux doivent « remplir leurs devoirs conjugaux conformément aux usages et à la coutume ». Une stipulation qui, selon l'interprétation faite par le tribunal, peut venir contredire la pénalisation du viol conjugal. Par ailleurs, certaines clauses continuent d’accorder au mari le statut de chef de famille : seul le tuteur masculin peut autoriser un enfant mineur à se marier (l'âge légal ayant été fixé à 18 ans en 1956 pour éviter que les femmes ne se marient trop tôt). Les femmes doivent attendre que le « délai de viduité » soit écoulé avant de se remarier, supposé assurer la filiation paternelle des enfants. D’autres limites du CSP se nichent dans les nuances d’interprétation : ainsi, si les relations sexuelles ne sont pas interdites hors mariage, les chambres d’hôtel et le concubinage le sont. Par ailleurs, si la police parvient à prouver que la femme a reçu une contrepartie matérielle avant ou après le rapport sexuel, le couple peut alors être accusé de prostitution illégale. L’usage détourné de ces textes, notamment par les forces de l’ordre, reste présent malgré les changements de mentalités comme le montre le net recul de l'âge moyen au mariage qui s'élève à 33 ans pour les hommes et 29,2 ans pour les femmes (étude de l'Office National de la Famille et de la Population publiée en 2017). Au sujet de la prostitution, il demeure une impasse - Sidi Abdallah Guech - dans les méandres de la médina de Tunis ainsi qu'une ruelle de Sfax où la prostitution est autorisée depuis le protectorat français. Régie par un décret d'avril 1942, cette activité est supervisée par le ministère de l'Intérieur. Les travailleuses du sexe seraient une trentaine à Sfax et entre 70 et 80 à Tunis, parfois à leur compte, parfois sous la direction et protection d'une patronne. En dehors de ce cadre légal, les travailleuses du sexe risquent jusqu'à deux ans de prison.

Quand bien même des lois sont votées, elles ne s'accompagnent pas toujours des outils nécessaires à leur mise en œuvre : le recours à l’avortement reste difficile dans certaines régions comme Gabès, Gafsa et Tozeur où les structures publiques sont presque inexistantes, sans compter que certains professionnels de santé objecteurs de conscience refusent de pratiquer les IVG. Malgré la loi doublant les peines des auteurs d’harcèlement et bien qu’un numéro vert ait été mis à disposition par le ministère de la Femme, le processus de plainte reste un véritable parcours de combattante pour que la plainte soit acceptée puis instruite en justice. Les femmes sont régulièrement intimidées et jugées par les policiers supposés les prendre en charge (certaines régions manquent de femmes pour prendre en charge ces procédures). D’après le Ministère de la Femme, sur près de 65 000 plaintes enregistrées en 2019, quelques 3 700 affaires ont été traitées en justice. Un chiffre qui paraît très peu élevé lorsque 54% des tunisiennes ont connu de la violence dans la sphère publique (étude du Centre d’Etude, de Recherches, de Documentation et d’Information sur la Femme publiée en 2016). Il n’existe d’ailleurs aucunes statistiques officielles sur le nombre de féminicides : le journal inkyfada dénombre dix cas médiatisés en 2021.

Enfin, la législation reste confrontée aux mentalités conservatrices d’une partie de la société tunisienne influencée notamment par la montée de l’islamisme dans les années 1980. Si les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à avoir des rapports sexuels avant le mariage, elles sont aussi nombreuses à subir une hyménoplastie. Cette opération douloureuse vise à donner l’illusion d’une virginité neuve au mari et à sa famille qui veulent observer le sang de la défloration pour s'assurer de ne pas avoir affaire à une « fille de seconde main ». Heureusement, l’effervescence de la société civile et de ses nombreuses associations féministes participent à faire évoluer les mentalités. Par ailleurs, des mouvements comme EnaZeda (le MeToo tunisien) ouvrent le débat et permettent d’élever de nouvelles voix, notamment celles des personnes LGBT. Ce mouvement s’est élevé en 2019, après qu’un député ait été photographié se masturbant devant un lycée de Nabeul. Cette affaire avait déclenché l’indignation collective alors que, protégé par son immunité parlementaire, il continuait d’exercer son travail à l’Assemblée Représentante du Peuple (ARP).

 

Aller plus loin

Rapports

World Economic Forum, Global Gender Gap report 2021
OCDE, "Changer les lois et éliminer les obstacles à l’autonomisation économique des femmes : Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie" (2020)

Podcasts

Inkyfada, série de podcasts “Femmes en sursis, de l’emprise au féminicide
France Culture, Le Magazine de la rédaction par Aurélie Kieffer et Nadine Epstain, Tunisie : et Dieu créa la femme
Point de fuite, Des femmes aux platines

Bibliographie

Fawzia Zouari, Pour en finir avec Shahrazad (2003)
Sophie Bessis, Les Arabes, les femmes, la liberté (2007)
Michaëlle Gagnet, L'Amour interdit : sexe et tabous au Maghreb (2019)
Sophie Bessis, Histoire de la Tunisie : de Carthage à nos jours (2019)

Filmographie

Kaouther Ben Hania, La Belle et la Meute (2017)
Hinde Boujemaa, Noura rêve (2019)
Mehdi M. Barsaoui, Un fils (2019)
Kaouther Ben Hania, L'Homme qui a vendu sa peau (2020)

Articles

Slate, Matthias Raynal, En Tunisie, il reste des quartiers réservés à la prostitution légale (2019)
Banque Mondiale, Antonius Verheijen, Le statut de la femme dans la société tunisienne, un acquis en danger ? ​(2020)
Manifesto.XXI, Anouk Durocher, Drop the mic : Arts urbain et féminisme dans la Tunisie post-révolutionnaire (2021)
Inkyfada, Samia Hanachi, Pourquoi les femmes réussissent mieux à l’école et moins bien sur le marché du travail que les hommes ? (2021)

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